Op-Ed / Africa 08 juillet 2013 1 minute Au Mali : ne pas rajouter une crise à la crise Share Facebook Twitter Courriel Linkedin Whatsapp Enregistrer Imprimer Also available in English Français English La fenêtre pour décider d'un report du premier tour de l'élection présidentielle prévu le 28 juillet est en train de se fermer. Le Conseil constitutionnel a validé 28 candidatures et la campagne électorale a commencé ce dimanche 7 juillet. Le ministre de l'Administration territoriale reste convaincu que «toutes les conditions pour le déroulement des élections dans la transparence et la crédibilité» sont réunies. Il a récemment rappelé que son département était le seul chargé d'organiser l'élection, un message clair adressé à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), doté d'un mandat de supervision, qui n'a cessé d'évoquer les nombreuses «imperfections» dans la préparation technique du scrutin. Un report de courte durée demeure le choix le plus raisonnable, mais il semble de moins en moins probable. Si le Mali vote le 28 juillet, l'élection risque d'être marquée par de telles insuffisances techniques et un taux de participation si faible qu'elle pourrait bien ne pas donner au président élu le degré de légitimité nécessaire pour engager un pays déboussolé et très affaibli sur la voie de la reconstruction. Si ce mauvais choix est maintenu, il faudra au moins prendre toutes les mesures sécuritaires, logistiques et politiques pour limiter la gravité d'une éventuelle crise postélectorale. Cliquez ici pour accéder à l'article intégral. Related Tags Contributors More for you Report / Africa Nord du Mali : revenir au dialogue Also available in Also available in English Q&A / Africa Nord du Mali : une confrontation dont personne ne sortira vainqueur Also available in Also available in English