This week on Hold Your Fire!, Richard is joined by Jean-Hervé Jezequel, Crisis Group’s Sahel director, to discuss Mali, Niger and Burkina Faso’s withdrawal from the West African regional bloc ECOWAS, their fight against al-Qaeda and ISIS-linked militants and the future of military rule in the Sahel.
Govt severed military accords with U.S. and moved closer to Sahelian partners; jihadist violence continued.
Niamey distanced itself militarily from Washington. After U.S. diplomatic delegation 12 March visited capital Niamey and met PM Zeine and others, authorities 16 March “denounced with immediate effect” its military accords with Washington; govt accused delegation of disrespect of diplomatic protocol and intention to limit Niamey’s sovereignty in choice of international partners; uncertainty grew over whether 1,000 U.S. military personnel, many based at Agadez military base, will remain in country; govt and U.S. ambassador 27 March discussed future plan for “disengagement” of U.S. forces. Earlier, Alliance of Sahelian States 6 March announced creation of joint counterterrorism force to combat regional jihadist insurgency and address shared security needs.
Jihadist-related violence persisted in Tillabery. In Tillabery region (south west), Islamic State Sahel Province militants 3 March attacked convoy of trucks near Koutougou Haoussa village, killing around seven people and burning seven vehicles; militants 19 March ambushed military position near Teguey town killing 23 soldiers and wounding seventeen, with some 30 assailants killed. In Diffa region (south east), military 13 March killed ten alleged Islamic State West Africa Province militants in airstrike near Assaga village.
In important regional developments. After West African regional bloc ECOWAS lifted sanctions on govt in Feb, land borders between Niger and Nigeria re-opened 22 March; border with Benin, however, remained closed, although 2,000km-long Niger-Benin pipeline began transporting crude oil from Niger’s Agadem field to Benin in early March.
[The coup in Niger marks] the beginning of the end of a sequence of French troops withdrawing from the central Sahel.
If an ECOWAS invasion [of Niger] happened, and there was a regional war, I think that would really put the [U.S.] Defense Department in a tricky position.
Les sanctions imposées au Niger par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest après le coup d’État de juillet affectent avant tout les civils. Sous l’impulsion du Nigéria, le bloc régional devrait réviser ces mesures pour cibler plus étroitement les généraux responsables d’avoir mis à mal la démocratie.
L'Afrique de l'Ouest a été témoin d'un nouveau coup d'État, cette fois au Niger. Dans cet extrait de l’édition d’automne de la Watch List 2023, Crisis Group encourage l'UE et ses États membres à soutenir les efforts régionaux visant à désamorcer les tensions avec la junte nigérienne.
Why the U.S. government will find no easy answers in the Sahel's coup belt
Depuis le 26 juillet 2023, un groupe d’officiers supérieurs nigériens ont annoncé à la télévision nationale avoir mis fin au régime de Mohamed Bazoum, élu démocratiquement en 2021. Dans ce Q&A, les analystes de Crisis Group expliquent les raisons et les enjeux de cette tentative de coup d’État.
In this interview, Jean-Hervé Jezequel, Crisis Group’s Project Director for the Sahel, reflects on the ongoing crisis in the Sahel region, the struggle against expanding jihadist groups, and compares the approaches of Burkina Faso, Mali, and Niger.
Des insurgés se sont implantés dans une importante réserve naturelle partagée entre le Bénin, le Burkina Faso et le Niger. Ils représentent un danger croissant pour les écosystèmes locaux et pour les populations qui vivent autour du parc. Les trois pays devraient collaborer plus étroitement afin de contenir cette menace.
Une série de massacres dans la région de Tillabéri, au Niger, fait craindre un conflit civil plus large. La connotationethnique de ces crimes est particulièrement inquiétante. Les autorités devraient privilégier la protection des civils avant que des groupes d’auto-défense ne se développent pour faire face à la situation.
Dans le sud-ouest du Niger, le banditisme armé pourrait renforcer la méfiance entre les communautés et favoriser des insurrections susceptibles d’être exploitées par les jihadistes. Les autorités nigériennes devraient agir pour remédier aux injustices subies par les communautés vivant de l’élevage, initier des dialogues intercommunautaires et mieux encadrer les groupes d’autodéfense embryonnaires.
Depuis l’envoi de ses forces au Mali en 2013, la France a soutenu les efforts de lutte contre les insurgés islamistes au Sahel. La menace jihadiste s’est pourtant accrue. Paris et ses partenaires devraient réorienter leur approche militaire afin d’améliorer la gouvernance dans la région.
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