Un pouvoir civil légitime, la reprise de l’économie et une armée en perte de crédibilité offrent à la Guinée-Bissau une occasion à ne pas manquer. A l’approche de la table ronde du 25 mars à Bruxelles, les partenaires régionaux et internationaux devraient s’engager à fournir le soutien financier nécessaire à la réforme du secteur de la sécurité, afin d’aider ce petit pays à mettre fin à son histoire marquée de coups d’Etat.
Fighting broke out between security forces aligned with rival political factions; President Embaló described incident as attempted coup.
Battle overnight 30 Nov-1 Dec erupted between National Guard and special forces in Bissau, leaving two dead. Tensions started to rise after Economy and Finance Minister Souleiman Seidi and Treasury Secretary Antonio Monteiro were detained 30 Nov over corruption allegations prompting National Guard, which reports to Interior Ministry aligned with Seidi’s African Party for the Independence of Guinea and Cape Verde (PAIGC), to free pair from police custody in capital Bissau. Fighting 1 Dec subsided by noon after army captured Seidi and Monteiro, as well as National Guard commander. President Embaló immediately called incident “attempted coup” and 4 Dec dissolved PAIGC-dominated parliament, requesting fresh elections without setting date. PAIGC leader and parliamentary speaker Domingos Simões Pereira same day labelled move unconstitutional, vowed to continue holding parliamentary sessions, and 8 Dec reported deputies were being blocked from accessing parliament. Security forces 13 Dec used tear gas to disperse group of PAIGC deputies and supporters attempting to enter parliament. Embaló 20 Dec sacked PM Geraldo Martins, later appointed new govt.
Bissau has [a] special property: many key events never get really clarified, nobody is too sure who killed who.
Les élections en Guinée-Bissau sont un premier pas, mais pour réduire la fragilité économique et politique du pays, un soutien international résolu et une volonté de réforme politique et militaire sont nécessaires.
On 12 April 2012 a military uprising ousted former prime minister Carlos Gomes Júnior just as he was about to compete in a run-off presidential election that he was poised to win. Gabriela Keseberg Dávalos, Crisis Group's Senior Communications Officer, and Vincent Foucher, West Africa Senior Analyst, were in Bissau to examine the current situation in the country, the reasons for the overthrow and the priorities of the new transitional government.
Les acteurs internationaux doivent s’engager à adopter une stratégie commune pour aider la Guinée-Bissau, victime d’un coup d’Etat, à réformer son système électoral et sa sphère judiciaire ainsi que le secteur de la sécurité, actions indispensables pour permettre au pays de ne plus être un maillon du trafic de drogue vers l’Europe.
On 12 April 2012, a military uprising ousted former prime minister Carlos Gomes Júnior just as he was about to compete in a run-off presidential election that he was poised to win. Crisis Group's Gabriela Keseberg Dávalos, Senior Communications Officer, and Vincent Foucher, West Africa Senior Analyst, were in Bissau to examine the current situation in the country.
West-African state Guinea-Bissau, known for its chronic instability, went to the polls on Sunday 18 March 2012. Early figures from some polling stations in the capital Bissau showed former prime minister and ruling party candidate Carlos Gomes Junior far ahead. Now five candidates have called for the cancellation of the polls, due to “massive rigging”. Vincent Foucher, Crisis Group’s West Africa Senior Analyst, looks at current developments.
Depuis les troubles militaires de 2010 et la tentative de coup d'Etat du 26 décembre dernier, la Guinée-Bissau se stabilise peu à peu. Ceci dit, alors que les Bissau-Guinéens se préparent aux élections présidentielle et législatives, l'incertitude politique, militaire et judiciaire pèse encore sur le pays. Vincent Foucher, analyste principal pour l'Afrique de l'Ouest de Crisis Group, examine la situation et souligne les principaux enjeux.
La résistance victorieuse des autorités de Guinée-Bissau à la tentative de coup d’Etat du 26 décembre 2011 témoigne de la dynamique de stabilisation à l’œuvre depuis les troubles militaires du 1er avril 2010, mais les véritables échéances politiques, militaires et judiciaires sont à venir alors que le pays se prépare pour les élections présidentielles en mars et pour les législatives d’ici la fin de l’année.
Vincent Foucher, analyste principal de Crisis Group pour la Guinée-Bissau, examine la situation politique actuelle du pays après le retour des militaires sur la scène politique en avril 2010, le rôle de l’Angola, et les mesures à envisager au niveau national et régional afin d’éviter un blocage.
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